Voilà plus de dix ans, un ami m’offrit le livre « Pobre y a pié » (Pauvre et à pied) sur la vie de Saint Antoine Marie Claret. Tout en le lisant, de plus en plus me captivais l’énergie, le dévouement et la créativité de ce catalan qui voulait sauver les âmes et prêcher employant tous les moyens possibles.
Une fois fini de le lire, deux affaires surgirent dans mon cœur: un feu animateur qui alluma ma vocation clarétaine; et, un désir très profond de visiter, un jour ou l’autre, le tombeau de celui qui devint mon héros.
Car, ma vocation clarétaine se poursuit ferme, de fait je fis ma profession de vœux perpétuels, en 2016 et présentement je suis un des directeurs vocationnels pour les CMFs d’EE.UU- Canada. En ce qui a trait la visite au tombeau de Claret, ce désir s’est cristallisé le 27 octobre dernier.
J’ai suis resté à Barcelone pendant quelques heures. Mais je savais que je voulais voir mon Claret, c’est ainsi que j’ai demandé à mon héros de m’aider. Je ne sais pas comment, mais j’ai trouvé la gare de chemin de fer et je suis monté au fameux R3 qui passe par Vic. En arrivant, je me suis dirigé vers la place centrale et après quelques détours et révisions de la carte, j’ai trouvé la maison mère clarétaine.
Malheureusement, elle était fermée. Plutôt, celui-ci a été un moment «Claret» puisque mon esprit allait apprendre une autre leçon : ne pas se laisser pour vaincu.
J’ai sonné la sonnette pendant quelques minutes (bien, comme 15 minutes !) il m’est venu l’image de la veuve persistent …par après, je me suis rendu. Et dès la porte fermée j’ai dit à Claret ; «Je crois que jusqu’ici je suis arrivé…merci pour m’avoir emmené jusqu’ici et pardon parce que je ne pas pu en faire davantage». J’ai commencé à m’éloigner et soudainement la porte s’est ouverte, c’était le père Jean Louis Balañà.
Nous sommes entrés; il me présenta au directeur du Centre de Spiritualité Clarétaine (CESC), père Carlos, et par après, étant donné qu’il devait s’absenter tout de suite, il m’a présenté le P. Rovira, qui m’emmena vers Claret… littéralement…
Me trouver au lieu où tout commença, être physiquement près du corps de mon saint que j’aime de tout mon cœur, me sentir connecté avec des clarétains étant de l’autre côté de la planète et me sentir, chez moi, et les révolutions spirituelles qui se sont produites dans mon esprit et dans mon cœur ont été certaines des grâces au moment d’arriver à Vic, à la maison de fondation clarétaine.
Mes remerciements pour tous les clarétains qui m’ont aidé à réaliser ce rêve. Spécialement le P. Rovira, dont la bonté ainsi que l’hospitalité ont marqué mon cœur. Mon identité clarétaine a été bénite et réaffirmée . Et je vous le dois à vous.
P.Byron
Directeur Vocationnel pour les CMFs d’EEUU – Canada