« Lorsque l’homme est fidèle à la vocation et il correspond  avec une grande force de volonté, il peut  énormément. Et s’il est persévérant, sans laisser ni faiblir dans ce qui est commencé, c’est inexplicable ce qu’il réalise, toujours, cependant, aidé de la grâce de Dieu ».

(Notes sur le Concile Vatican I, dans AEC p. 759).

FERMETÉ  DANS  LA  FOI

Fidélité, force de volonté, persévérance… Ce sont des valeurs qui ne se cotisent pas beaucoup dans notre société, laquelle plutôt  nous entraine  vers le plus facile, a toujours fuir de ce qui coûte, de ce qui est désagréable, de ce qu’exige sacrifice,   de ce qui est durable…

Dieu merci, il semble que nous sommes en train de nous rendre compte  de l’importance de l’éducation des enfants, dans la famille et à l’école sur la valeur du sacrifice et le renforcement  de la volonté, Il est vrai que  pendant assez de temps  nous avons mis tellement l’accent sur la volonté et le sacrifice, sans valoriser, également, la motivation et l’action de la grâce de Dieu, que  l’on succombait dans un volontarisme  et l’imposition.

Le P. Claret souligne très bien  que la fidélité, la volonté et la persévérance  constituent la réponse reconnaissante et amoureuse à la vocation reçue et à la grâce (l’amour) de Dieu, nous accompagnant toujours. Lorsque se produit cette synergie, comme l’affirme-t-il, la personne vraiment est capable de réaliser  un grand nombre de choses,  beaucoup plus  de celles que jamais a pu s’imaginer.

Dans la vie de Claret  on perçoit  beaucoup d’initiatives; il entreprend  bien des affaires. Quelques-uns l’ont accusé  comme étant versatile ou inconstant, à la manière de celui qui commence les affaires et  ne les finit pas. Mais la recherche la plus récente   montre que tel n’était pas le cas, mais il persévérait; si parfois certaines affaires  restèrent arriérées  ce fut par des motifs hors de sa volonté: persécutions, révolution, etc. Il aime ce qu’il   entreprend; surtout, il aime Dieu et le frère, pour qui le réalise Lorsque lui survint l’apoplexie – conséquence qui le mena à la mort au bout de trois semaines- laissa sur la table les premières feuilles  d’un livre qu’il commençait à rédiger. Jamais il baissa  la garde ni s’arrêta de servir son Seigneur.

Est-ce que je réponds  avec fidélité et persévérance à la vocation et à la grâce que Dieu m’offre