« <Marie> est la conduction du ciel par où coule toutes les grâces dont nous avons besoin pour nous écarter du mal et pour réaliser le bien. Elle est la porte du ciel, chante l’Église; et personne n’obtient la miséricorde du Seigneur si ce n’est par sa médiation, affirme Saint Germain, patriarche de Constantinople. À cause de cela tu dois te recommander tous les jours à la Très Sainte (Vierge) Marie et lui offrir quelques obsèques (…) surtout, essayer d’imiter ses vertus, l’humilité, la mansuétude, la pureté et l’amour qu’elle a eu envers Dieu et le prochain »(Chemin droit, Barcelone, 1846, p.43).

MÉDIATION DE MARIE

« Marie… » Femme de notre race qui mérita l’appellatif de « la croyante » comme s’il s’agissait d’un nouveau nom: « Bénie sois-tu, la croyante » (Lc 1,45), affirma la communauté chrétienne du Ier siècle par la bouche d’Élisabeth. Par-là elle la reconnait et proclame la Mère du Seigneur et la croyante bienheureuse; et au Magnificat, Marie exprime son expérience profonde, personnelle, intime du fait que Dieu a fait des merveilles en elle. C’est une profession de foi et de reconnaissance de sa petitesse. Tout est don gratuit de Dieu.

Le Concile a parlé de la mission maternelle de Marie envers toute l’humanité. Maternité s’éternisant dans le temps, du moment où elle a dit Oui à l’annonciation, l’a maintenu tout au long de sa vie jusqu’au pied de la Croix et elle poursuit la gardant d’une forme nouvelle jusqu’à la récapitulation de toutes les choses en Christ.

La médiation de Marie s’appuie en Jésus et suscite notre union avec Lui. Le Concile affirme: « Élevée aux cieux, elle n’a pas laissé cette mission salvatrice, mais qu’avec sa multiple intercession elle continue de nous obtenir les dons du salut éternel. Par son amour maternel elle prend soin des frères de son fils qui pérégrinent encore et se trouvent en danger et sont anxieux jusqu’à ce qu’ils soient emmenés à la Patrie Bienheureuse » (LG 62)

Marie constitue le chemin le plus court pour arriver à Jésus. Ce qu’on demande à elle, Jésus le réalise: »Faites ce qu’il vous dira » affirme Marie aux servants des Noces de Cana, et le vin nouveau coula à flot, de telle façon que le maitre du repas fait un reproche au fiancé le jour de ses noces: « Toute le monde sert d’abord le bon vin et quand les gens son gais le moins bon .Toi tu as fait le contraire… » (Jn 2,10). Le vin que Jésus offre, le bon vin, est l’amour donné.

Marie qui est-elle pour toi? La considères-tu parmi les choses les plus appréciées comme le disciple aimé déclara au pied de la Croix?