Au cours du mois de mai, 1844, le P. Claret  prêcha   pas moins que  36 sermons « avec  une extraordinaire éloquence  et abondance  d’exemples » dans la fameuse  basilique  Santa María del Mar à la ville de  Barcelone.  Un témoin oculaire  nous l’a raconté  dans un opuscule  édité cette même année- là.  Il affirme que malgré   la grande capacité  de ce temple-là  de trois nefs  et sans chœur  au centre (comme ceci arrivait, par contre, dans la cathédrale  de la ville) l’église se remplit  complètement tous les jours. Plus encore, les gens attendaient  une, deux heures ou davantage  avant le sermon, afin de pouvoir  trouver  une place libre. Le temps qui restait  Claret l’occupait   à l’administration  du sacrement de la  pénitence  à de centaines  de personnes  dans l’église, elle-même  ou même  a sa chambre. Il logeait  chez  Monsieur  Antoni  Nadal. De quoi prêchait-il l’apôtre ? Il nous l’explique  d’une forme en vers et avec un catalan  défectueux  de ce temps-là, l’auteur  du petit livre. Voici le titre de la publication: « Poesias  dedicadas  a la felis  memoria del célebre  y admirable  predicador  apostolich català  Mosen Anton  Claret” (Poésies dédiées  à l’heureuse mémoire  du fameux  et admirable  prédicateur  apostolique  catalan Mosen  Anton Claret) Barcelone  1844, pp. 48. L’auteur des vers  se signe «  lo aficionat (amateur)  I  S. ». Il  faut bien dire   que la veine  poétique elle est très  rudimentaire, mais n’en est pas moins nous laisse entrevoir  quelle était-elle  la réaction des gens  ainsi que les effets  de cette prédication-là.

Il parait que lors d’un ces jours-là, lorsqu’en sortant de la basilique   quelqu’un d’entre la multitude   l’attendant dehors   pour le saluer  questionnasse    Claret  comment pouvait-il  prêcher autant  et avec une telle onction  à ce qu’il répondit   avec cette phrase-là  lapidaire   dont présentement  préside   l’entrée  de son tombeau  à l’église –tombeau qu’il a dédiée  à Vic. : «   Tombez en amour avec le Christ  et avec le prochain  et vous réaliserez  de choses plus grandes  que les miennes ».

L’opuscule  de l’anonyme  « amateur »  contient  148 quartets  plus  des décimes, un acrostiche  sur le  le nom et prénom  de Claret  , une prescription »  pour se guérir du péché  du blasphème  et un « remède »  pour se préserver  et pouvoir guérir  l’abominable vice  de l’impureté

Ain de  connaitre  plus de détails  de ce séjour-là  de Claret   à Barcelone   on peut consulter  Cristóbal  Fernández «  El Beato  Padre Antonio  María Claret, Historia dicumentada  de su vida y empresas » vol. I  Barcelone, 1941, pp.  178-185 ; Juan Manuel  Lozano : «   Une vie  au service  de l’Évangile.  Antoine Marie Claret »  Barcelone, 1985, p.94: Carlos Sánchez: «   Las misiones populares del Padre Claret  en Cataluña  entre 1840  y 1850.  Un camino  de evangelización  en tiempos de crisis “Barcelone  2019, pp. 121-126.

Dans la section poésie du site nous irons vous  offrant   peu à peu   les contenus  de l’opuscule   de cet exceptionnel  témoin-là.

P. Josep Rovira, CMF