« Tu plairas la Très Sainte (Vierge) Marie  si tu gardes  le silence et tu es dévot au temple ; si à travers elle tu fais don de ton cœur à Dieu et si tu penses aux souffrances de Jésus et aux douleurs sa  Très Sainte Mère » (Explication de la colombe :< Résumé des principaux documents…>.Barcelone  1848, p. 28).

COMME OFFRANDE  À  MARIE

Dans la proposition  que Claret nous fait afin de nourrir notre vie au   milieu du tracas du monde,  ne pouvait pas manquer Marie. L’expérience  lui fit  voir  que la fréquente méditation de ses douleurs  aidait les croyants à suivre Jésus   plus fidèlement. Comme preuve de son sens pratique  il nous propose contempler une souffrance de Marie chaque jour de la semaine. Le premier, il nous remet à la présentation de Jésus au temple, où déjà on  annonce à sa Mère, qu’un glaive  transpercera le cœur.

Vers  2007, au moment où nous célébrions  le bicentenaire de la naissance de Claret, le P. Lawrence  Venceslaus, écrivit une belle méditation ayant comme titre « Claret, temple  dans la place du marché ». Il souligne son admirable capacité à vivre  centré en Dieu, intimement  uni à Lui, au milieu de tout genre de tracas. Claret  devenait ainsi- affirme le clarétain indien- un temple, un lieu de rencontre du divin avec l’humain.

Ceci arrive-t-il, aussi, avec Marie, avec cette Marie  à laquelle Claret  nous invite à plaire. Lorsque  nous laissons que l’Évangile entre vraiment dans notre vie, lorsque l’intense présence de l’Eucharistie nous transforme en des vivants tabernacles, en pain partagé pour la vie du monde, le Père et l’humanité se rencontrent. Offrons vraiment  notre cœur à Dieu;  rien ne nous enlèvera  la paix; ni les problèmes de l’actualité ni le poids  du passé ni les préoccupations de l’avenir. Dans  bien des endroits du monde  nous avons  vraiment besoin  de garder silence, être « dévots », récupérer  la capacité d’adoration. Comme le fit  et le ferait, aujourd’hui Claret, demandons l’aide de Marie.

Dans quelle mesure  as-tu offert ton cœur à Dieu? Combien continues-tu à  te réserver? Laisses-tu que Marie  collabore à ta croissance chrétienne?